
Le ticket pour aller au JO 2016 de Rio passe par une place qualificative aux championnats du monde prévus du 6 au 10 septembre à Las Vegas, aux USA. Sans trop d'inquiétude, Lansana Coly, coach et formateur, pense que les trois lutteurs en lice ont une chance à saisir.
Trois lutteurs, à savoir Isabelle Sambou (53kg), Jean Bernard Diatta (65kg) et Adama Diatta (57kg), seul expatrié qui vit en France, ont rendez-vous avec l'histoire à l'occasion de deux grandes compétitions aux enjeux énormes en moins d'un mois : les championnats du monde et les jeux africains. Si Isabelle Sambou, la doyenne, rêve d'une 2nde participation aux JO après Londres, les deux autres ne veulent en aucun cas rater cette messe sportive, dont ce serait leur première participation. Lansana Coly nous a fait une brève présentation de ces différents athlètes.
ISABELLE SAMBOU (53KG) «Une lutteuse à plusieurs astuces»
«Seule la médaille olympique manque à son palmarès riche de 9 médailles d'or dont 8 sur le continent. C'est une vraie battante, presque complète. Elle a tout ce qu'on attend d'une pratiquante de haut niveau. De l'Afrique à l'Europe, elle a laissé des traces et ses empreintes. Elle est souple et très technique. Donc, il suffit d'améliorer un peu son travail de réflexe, c'est-à-dire une réaction automatique et rapide en contre-attaque. En plus, elle a de la puissance car elle est pensionnaire du centre FILA qui accroît son niveau. A Londres, elle avait décroché une 5ème place par un tirage au sort, ce qui est regrettable. Elle peut bien retourner aux JO pour enfin être récompensée de ses efforts».
JEAN BERNARD DIATTA (65KG) «Un triple champion d'Afrique qui ne recule Jamais»
«C'est un garçon très courageux et plein de Qualités. Il a été nommé tout récemment meilleur lutteur olympique au vu de ses prestations. Il a trois fois été champion d'Afrique dans sa catégorie (2013, 2014 et 2015). Il est le plus jeune, mais c'est un lutteur très souple et créateur avec un mental de fer très fort. Il doit être recadré pour ne pas verser dans l'euphorie. Lui aussi est pensionnaire du centre. Donc, il a un plus par rapport aux autres. Par son courage, il néglige parfois son avantage en points. Or, dans une compétition, même 0,5 point est à prendre, car la durée du combat n'est que 6mn, soit 2 fois 3 minutes. S'il se concentre dans ses épreuves, il peut accompagner Isabelle à Rio car il en a les capacités».
ADAMA DIATTA (57KG) «Un expatrié pas comme les autres»
«Il est rare de voir un lutteur qui évolue en tant que professionnel dans les pays occidentaux. Il en a la chance. En Egypte en 2015, il était le seul parmi les combattants à ne pas perdre de points. C'est le moment pour lui de confirmer. Adama est un lutteur très fort, offensif et il réagit très vite en contre-attaque ; ce qui n'est pas du tout évident. En plus, il est généreux dans l'effort, précis dans ses prises et très rusé. Il suffit que son adversaire commette une erreur pour qu'il l'exploite. Comme les six premières places sont décisives pour les JO 2016, je pense qu'il peut figurer parmi les meilleurs».
El H. M. Diop DIEYE (Thiès)
Sunu Lamb n° 2892 du 3 septembre 2015
Trois lutteurs, à savoir Isabelle Sambou (53kg), Jean Bernard Diatta (65kg) et Adama Diatta (57kg), seul expatrié qui vit en France, ont rendez-vous avec l'histoire à l'occasion de deux grandes compétitions aux enjeux énormes en moins d'un mois : les championnats du monde et les jeux africains. Si Isabelle Sambou, la doyenne, rêve d'une 2nde participation aux JO après Londres, les deux autres ne veulent en aucun cas rater cette messe sportive, dont ce serait leur première participation. Lansana Coly nous a fait une brève présentation de ces différents athlètes.
ISABELLE SAMBOU (53KG) «Une lutteuse à plusieurs astuces»
«Seule la médaille olympique manque à son palmarès riche de 9 médailles d'or dont 8 sur le continent. C'est une vraie battante, presque complète. Elle a tout ce qu'on attend d'une pratiquante de haut niveau. De l'Afrique à l'Europe, elle a laissé des traces et ses empreintes. Elle est souple et très technique. Donc, il suffit d'améliorer un peu son travail de réflexe, c'est-à-dire une réaction automatique et rapide en contre-attaque. En plus, elle a de la puissance car elle est pensionnaire du centre FILA qui accroît son niveau. A Londres, elle avait décroché une 5ème place par un tirage au sort, ce qui est regrettable. Elle peut bien retourner aux JO pour enfin être récompensée de ses efforts».
JEAN BERNARD DIATTA (65KG) «Un triple champion d'Afrique qui ne recule Jamais»
«C'est un garçon très courageux et plein de Qualités. Il a été nommé tout récemment meilleur lutteur olympique au vu de ses prestations. Il a trois fois été champion d'Afrique dans sa catégorie (2013, 2014 et 2015). Il est le plus jeune, mais c'est un lutteur très souple et créateur avec un mental de fer très fort. Il doit être recadré pour ne pas verser dans l'euphorie. Lui aussi est pensionnaire du centre. Donc, il a un plus par rapport aux autres. Par son courage, il néglige parfois son avantage en points. Or, dans une compétition, même 0,5 point est à prendre, car la durée du combat n'est que 6mn, soit 2 fois 3 minutes. S'il se concentre dans ses épreuves, il peut accompagner Isabelle à Rio car il en a les capacités».
ADAMA DIATTA (57KG) «Un expatrié pas comme les autres»
«Il est rare de voir un lutteur qui évolue en tant que professionnel dans les pays occidentaux. Il en a la chance. En Egypte en 2015, il était le seul parmi les combattants à ne pas perdre de points. C'est le moment pour lui de confirmer. Adama est un lutteur très fort, offensif et il réagit très vite en contre-attaque ; ce qui n'est pas du tout évident. En plus, il est généreux dans l'effort, précis dans ses prises et très rusé. Il suffit que son adversaire commette une erreur pour qu'il l'exploite. Comme les six premières places sont décisives pour les JO 2016, je pense qu'il peut figurer parmi les meilleurs».
El H. M. Diop DIEYE (Thiès)
Sunu Lamb n° 2892 du 3 septembre 2015